Renouer avec le progrès, un élan vital à mieux partager - Enquête MEDEF-Odexa

Résultats et enseignements de l’enquête MEDEF-Odoxa sur la perception du progrès et les conditions de son adhésion

Du niveau d’adhésion au progrès dépend en grande partie le succès des évolutions technologiques et tout autant de leurs usages et des offres de produits et services qui en découlent. La voiture autonome n’a, par exemple, aucun avenir sans la 5G. La décarbonisation de l’économie nécessite de recourir aussi à l’énergie nucléaire. Le niveau d’adhésion au progrès oriente donc les politiques d’innovation et conditionne également leur succès. Face à l’importance de ces enjeux pour réussir les transformations numériques, énergétiques, écologiques à l’œuvre et assurer l´avenir économique et social de la France et de l’Europe, la Commission Innovation du MEDEF a donc mené en plusieurs étapes une étude auprès de l’opinion publique de plusieurs pays sur la perception du progrès (sens, valeur, accès, partage et diffusion).

Comme le souligne, Geoffroy Roux de Bézieux dans une interview donnée le 14 octobre au quotidien « l’Opinion » sur les enseignements de cette étude MEDEF-ODOXA, il n’y a pas de rejet complet du progrès mais il suscite en France davantage de réserves.

En résumé, le progrès pour être accepté doit s’inscrire dans une logique d’amélioration durable et servir l’intérêt général. Il faut donc le vivre pour y croire c’est-à-dire avoir une pleine conscience de ses bénéfices, une totale confiance dans ses usages, pouvoir y accéder facilement techniquement mais aussi financièrement, le diffuser et le partager largement dans la société, les entreprises, les lieux d’enseignement, les foyers…

Le rapport de synthèse sur les résultats des enquêtes MEDEF-ODOXA illustre ces constats et enseignements.